Recyclage (incluant le traitement biologique et l’épandage sur le sol)
Le recyclage consiste à récupérer certaines catégories de matières résiduelles pour qu’elles soient converties en des produits finis consommables. Cette pratique est d’ailleurs intégrée par la plupart des municipalités québécoises. Le détournement de ces matières du site d’enfouissement (ou de l’incinérateur) permet ainsi d’optimiser l’usage des ressources naturelles primaires.
Le recyclage « traditionnel » s’applique aux secteurs résidentiels et ICI pour le papier et carton, les plastiques, le verre et les métaux. Il s’agit du troisième mode de gestion à prioriser après la réduction à la source et le réemploi. Il ne peut être réalisé qu’après la récupération municipale par la collecte sélective et le tri efficace des matériaux ou après le retour des contenants consignés. À l’échelle du territoire, c’est la façon privilégiée de mieux gérer les ressources renouvelables et non renouvelables.
Pour les matériaux du secteur de la construction, rénovation et démolition (CRD), la promotion du recyclage par la municipalité représenterait également un gain environnemental sûr. À cet effet, les matériaux usés seraient expédiés vers un écocentre à partir d’où les composantes recyclables (ex : brique, béton, bois, gypse, voir Annexe 1) seraient redirigées vers des entreprises privées qui les convertiraient en un produit fini (ex. : placoplâtre). Avec un secteur CRD actif dans la région, il serait clairement avantageux au niveau écologique de promouvoir, inciter et faciliter le recyclage des matériaux de construction pour les entreprises, mais également les citoyens en offrant, par exemple, ce service dans les déchèteries et les écocentres locaux.
Le recyclage des matières organiques s’agit de la récupération municipale des matières organiques putrescibles qui composent une grande partie des ordures ménagères. Ce type de recyclage permet de valoriser le potentiel énergétique et nutritif (notamment l’azote et le phosphore) des matières organiques putrescibles en passant par une étape de compostage ou de biométhanisation et, lorsque requis, d’hygiénisation des matières pour réduire les odeurs. Puis, pour les boues municipales et les feuilles, l’épandage est également une option.
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Les experts derrière ce chapitre
- La maîtrise de l’énergie
- L’aménagement du territoire
- Les bâtiments municipaux
- La flotte de véhicules
- Les matières résiduelles et boues municipales
- Les principes d’une gestion territoriale des matières résiduelles
- La Politique québécoise de gestion des matières résiduelles mise en œuvre par le MDDEFP et RECYC- QUÉBEC
- Gestion durable des matières résiduelles : enjeux et considérations
- Opportunités d’économie d’énergie et de réduction des émissions de gaz à effet de serre
- Annexe 1 : Composition des matières résiduelles générées selon leur origine
- Annexe 2 : Sommaire des traitements en fonction du type de matière résiduelle
- Références
- Les parcs écoindustriels
- Les infrastructures
- La gestion et la réduction des émissions de GES
- Les événements écoresponsables
- Acronymes et abréviations
- Lexique