Les bâtiments existants

Le secteur du bâtiment existant est évidemment un secteur majeur au niveau de la consommation énergétique. Représentant au-delà de 90 % de la superficie des édifices commerciaux et institutionnels, le bâtiment existant est souvent plus énergivore dû à son âge, à son enveloppe souvent moins bien isolée et au fait qu’il possède des systèmes mécaniques et électriques souvent conçus à une époque où l’économie d’énergie n’était pas une préoccupation majeure. Il existe quatre types d’interventions où il est possible d’intégrer l’efficacité énergétique dans le bâtiment existant :

  • Les projets de rénovations fonctionnelles ou de réaménagement
  • Les projets de rénovations patrimoniales
  • Les projets de maintien d’actifs
  • Les projets dédiés à l’efficacité énergétique

Dans tous ces cas, il est possible et souhaitable d’améliorer la performance énergétique du bâtiment en profitant des occasions qui sont offertes. Par exemple, dans le cadre d’un projet de maintien d’actifs requis, certaines mesures d’efficacité ayant une rentabilité plus longue peuvent être intégrées afin de permettre d’implanter une mesure qui ne verrait autrement pas le jour. En investissant un surcoût souvent mineur, il devient alors possible d’améliorer progressivement le bâtiment. Ces occasions doivent absolument être exploitées.

Des exemples de mesures d’efficacité énergétique dans les bâtiments existants

Exemple no 1 : La chaufferie d’un bâtiment est en fin de vie utile et doit être renouvelée. Plutôt que de seulement remplacer les chaudières, il peut être très intéressant d’intégrer des chaudières ayant une plus haute efficacité et d’instaurer des contrôles automatisés permettant des économies importantes. Le surcoût lié aux mesures d’efficacité énergétique est alors généralement mineur pour une rentabilité rapide.

Exemple no 2 : Un projet de rénovation immobilière vise à effectuer des réparations importantes à l’enveloppe d’un bâtiment et à effectuer diverses remises en état. Il est possible d’en profiter pour améliorer quelque peu la qualité de l’isolation thermique tout en restant prudent puisque certains types de constructions ne permettent pas une isolation à outrance (par exemple les murs de maçonnerie pour lesquels il faut être attentif au gel).

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Les experts derrière ce chapitre

Comité d’experts

Architecte, MOAQ, professionnelle accréditée LEED BD+C Vouli Mamfredis
Vouli Mamfredis
Studio MMA
Expert-conseil, B. Ing., M.Sc Francis Pronovost
Francis Pronovost
Écobâtiment
Ingénieur énergéticien Guillaume Porcher
Guillaume Porcher
Green e-motion

Mandat spécifique

  • Gilles Auger
    AQAIRS
  • David Bérubé
    Quantum Énergie
  • Jean-François Baril
    AQME
  • Paul Dupas
    Écobâtiment
  • Frédéric Genest
    PAGEAU MOREL
  • Jean-Philippe Jacques
    AQME
  • Paul-Alexandre Langlais
    Ambioner
  • Léa Méthé-Myrand
    Écobâtiment
  • Marie-Josée Roy
    AQAIRS
  • Marie-Ève Sirois
    Écobâtiment
  • Denis Tanguay
    CCÉG
  • Sonia Veilleux
    Ambioner
  • Nicolas Lacroix
    Ecosystem

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